Salut à tous, salut AntoineLille, bien d’accord avec toi et, en plus, ton article est bien plaisant à lire. Merci ! Des phrases cousues et du vocabulaire, ça me semblait devenu si rare que j’en perdais l’espoir.
Alors, oui, il y a des gens qui monnayent leurs activités, ou leur aide à domicile, ou leurs compétences dans tous les domaines y compris sexuel ou érotique. Oui il y a un monde terrible de la prostitution légalisée ou non, qui fait des ravages. Oui il y a un monde de bisounours, mais peu de précisions sur son exacte situation ni les formalités d’y entrer et de s’y établir. Oui, il y a aussi des gens prêts à offrir une obole, symbolique ou moins, d’ailleurs, pour obtenir le plaisir de tripoter quelqu’un d’autre, voire plus. Il y a aussi des gens qui dénoncent ça, qui le condamnent (gratuitement ou non), et qui attaquent un peu vivement et un peu rapidement, c’est dommage. Mais chacun a le droit de s’exprimer… enfin j’espère !
Sérieusement, j’ai été confronté plusieurs fois à cette situation. Les deux fois les plus étonnantes voire choquantes, c’était des « amis » souhaitant arrondir leur fin de mois et obtenir de moi une compensation pour leur permettre de se déshabiller chez moi et me donner l’occasion de les toucher, ou de passer à l’acte (cru, un des amis : , « x€ pour que je te baise », oui oui oui madame, c’est comme ça qu’il m’a causé). C’est un ami, et j’ai plus perçu sa détresse alors que d’avoir envie de le blâmer. J’ai refusé. Mais je lui garde mon amitié depuis et je ne le regrette pas, c’est un vrai ami et que je revois avec plaisir. En circonstances amicales ou sexuelles, ça dépend de ses envies et des miennes.
Une autre fois, c’était à moi qu’on a proposé, sans que je connaisse la personne si généreuse, de me payer pour une séance de touchetouche ou de sucette. La personne commanditaire était loin de canons de beauté et au-dessus de 35 ans (hein, ici aussi ça fait des ravages) et n’avait pas d’autre moyen apparemment pour s’octroyer des moments coquins. J’ai refusé, car je n’ai pas l’habitude de vendre de tels services et j’avais trouvé la démarche aussi gênante qu’inattendue. Mais l’idée m’en vient, maintenant même si je ne croyais pas pouvoir ainsi exploiter les charmes de mon corps de rêve
Maintenant, ça dépend des circonstances, de la façon de le proposer, de l’obtenir aussi…
Une dernière anecdote qui m’a vraiment interloqué : c’était dans le train, un charmant garçon racontait au téléphone la nuit qu’il avait passé avec un « avocat » (véridique) : force détails racontés à haute voix à un correspondant très intéressé ont fait comprendre à tout le wagon que ce garçon avait été grassement payé (je ne citerai pas le tarif à 4 chiffres) pour une nuit de baise (terme employé) avec un « vieux riche » mais que, quand même, il avait refusé de se faire tringler une deuxième fois parce que le vieux n’avait pas assez payé et qu’il fallait lui faire tirer la langue pour faire monter les enchères pour la prochaine nuit. Mais pas cette semaine.
Je me demande encore ce qui était le plus choquant. Les termes employés, le mépris, la situation, l’indiscrétion… et le tarif annoncé…