par Bastien26xx »
Sam 11 Fév 2023 08:21
Salut les gars, petit retour sur mon expérience perso de circoncis à l'adolescence et mon expérience de papa confronté au dilemme de...
Désolé d'avance pour la longueur (du post, pas de ma bite, parce que là hein... bon)
Alors j'ai eu un bon gros phimosis, je ne décalottais pas du tout, mais alors pas du tout même au repos, et... on est passé à côté toute mon enfance, rien vu, rien. Je n'ai pas grandi dans une famille où on parlait cul avec ses parents, avec mes frangins si, mais ils n'ont jamais trouvé ma bite chelou, moi non plus, RAS pour se branler. Arrivent l'adolescence et les premiers rapports, et là ça commence à piquer, putain ça tire, ça blesse, ça pisse le sang parfois jusqu'au moment où ça finit par déchirer (faut dire que les filles de cet âge ne sont pas les plus larges), j'ai 16 ans et le bistouri s'impose. Au début, les toubibs me proposent un entre-deux, on coupe un peu mais trop, juste histoire de laisser sortir le p'tit champignon, ok, je prends... J'avoue que je faisais partie des mecs pétés de trouille : putain, on va me charcuter la bite, je vais avoir mal, je vais perdre de la sensibilité, je vais plus me branler pareil... honnêtement je ne voulais pas du tout, mais du tout. En plus, 16 balais, c'est le meilleur moment pour le faire, tu penses : tu bandes en permanence, t'as les hormones au taquet, envie de baiser h24 (bon ça encore), bref je sais que ça va douiller. Et là le premier truc, c'est l'horreur, ça fait un mal de fou (et pourtant je suis pas douillet : rugby depuis l'âge de 7 ans). Au bout de 6 mois, je demande carrément, la mort dans l'âme, à me faire circoncire carrément (encore qu'il m'en reste encore un peu).
Et là THE miracle, je retrouve une bite qui fonctionne, je reprends du plaisir, putain meilleure décision de ma vie. Aujourd'hui je ne le regrette pas, franchement. Et de tous mecs col ras du cou que j'ai pu rencontrer sur des forums, pas un ne m'a dit qu'il regrettait. En général, les mecs qui sont contre sont des cols roulés qui ne savent pas ce que c'est et balancent des conneries (désolé les gars, mais je suis cash), du genre de celles qui m'ont fait baliser de fou avant de le faire. Après j'ai été un peu une attraction dans les vestiaires (rugby et internet catho donc pas de mecs juifs ou musulmans, même au service), parce qu'il n'y avait aucun mec qui avait été ratiboisé comme (il m'a fallu attendre un pote de chambre turc en prépa pour en voir une autre comme la mienne), voilà j'étais le petit champi' pour les potes. C'était même cool avec les filles qui avaient la curiosité de voir à quoi ça ressemblait, et une fois déballée la suite était évidente.
Pour la suite, j'espère que ça servira à quelques uns : arrive mon premier gamin et là gros dilemme : on fait ou on fait pas. Le toubib qui m'avait fait la circoncision, la vraie, pas l'entre-deux de merde, m'avait sorti que la forme de phimo que j'avais était génétique. Alors à l'époque, mouais bof, pas convaincu : j'ai trois frangins, tous intacts, et ils le sont sûrement encore. Générations au-dessus, pas à ma connaissance non plus, mais comme dit plus haut pas le genre de sujet qu'on abordait avec le rôti du dimanche, mais je suppose quand même que si le padre avait eu le souci, il me l'aurait dit quand je me suis fait opérer. Y avait aussi le côté "c'est quand même mieux si mon gamin est pareil que moi dans le slip". On en discute avec mon ex, qui est infirmière, et banquo on le fait. Alors tu te poses la question : j'ai bien fait ou pas. Et puis t'en discutes avec le gamin, quand il est en âge de (et aujourd'hui adulte) qui est très content d'être comme ça en fait, qui prend beaucoup de plaisir et trouve sa teub très belle. Bon ouf !
Une fille plus tard, arrivent des petits mecs en lot de deux et là mon ex est plus trop d'accord, alors on passe notre tour pour cette fois, on les laisse comme ça. Bon le temps passe un peu, ils ont 9-10 ans et là le putain de docteur avait raison, y avait bien un truc héréditaire : deux phimo madame, deux ! Et merde... ! Le médecin déconseille de garder les choses en l'état. On décide quand même de leur laisser le choix : c'est niet, et en même temps je les comprends, les pauvres gamins... Les années passent, arrivent l'adolescence (ils sont encore en plein dedans) et les premiers rapports (oui, je me répète, je sais), et là aïe, ouille, putain ça tire, putain ça fait mal. Ouais, ben, je connais les gars, je suis passé par là. Et là qu'est-ce qu'on fait ? Pour l'instant, on touche pas, mais ça bien chier (l'un plus que l'autre, parce que ça sort, mais ça tire quand ça sort ; l'autre est pire que moi, ça bouge pas d'un poil de cul, donc moins gênant). Bon on touche toujours pas, c'est leur corps, leur choix, je respecte. Mais y a pas longtemps, ils me sortent : "t'aurait dû nous le faire faire à la naissance comme (ajoute ici le nom de mon grand), on se ferait pas chier avec cette merde" (oui, ils sont aussi polis que moi). Voilà, voilà... Pour finir la petite histoire, mon grand est devenu papa entre temps et il a pas tortiller pour son gamin, vu ce qu'y arrive à ses frangins : couic direct.
Après, ce n'est qu'une histoire de vie singulière, ce n'est qu'une seule famille, et je comprends que chacun le vive différemment, chacun sa bite, mais je pense que ça donne à réfléchir.
Si t'es arrivé jusque là, merci de m'avoir lu jusqu'au bout (pas de jeu de mots hein ?).