(Vous m’avez encourage à vous faire un autre témoignage
)Quand tu ne vis pas dans les villes côtières, les étés en Algérie sont... atroces : il fait tellement chaud que rien n’est ouvert entre la prière du midi et celle de fin de journée (en arabe algérien on appelle cette période morte "hadjara").
A la rigueur quand t’es en couple, ça te fait une période de baise toute prête (dans les maisons familiales, le couple se met en peignoirs pour faire comprendre subtilement qu’il ne faut pas les deranger), d’autres ont l’habitude de faire la sieste ; les femmes regardent leurs séries tranquillement, bref beaucoup y trouvent leur compte.
Mais quand la chaleur booste ta libido de gays et que t’es seul, la branle ne suffit plus. Grindr a beau fonctionner en Algérie, avoir beaucoup d’inscrits, et en plus, comme dans tous les pays compliqués, avoir l’option éphémère illimité, c’est toujours compliqué de faire le premier pas, surtout quand tu ne peux pas recevoir, et surtout dans les plus petites villes où tout le monde connaît tout le monde.
Pourtant les gays du pays (les "zmels" en dialecte, "looTis" ou "methlis" en arabe chic) sont facile à reconnaître quand on a les codes : les mecs de plus de 35 ans, pas mariés, voire qui vivent seuls, certains coiffeurs, et surtout pas mal de "gommeurs" ("kyes" en arabe) qui travaillent dans les hammams (évidemment tout ça est du cliché pur, mais ça peut être le cas).
Selim qui m’a aborde sue Grindr etait justement un kyes. On s’est envoyé nos photos assez facilement et il m’a proposé de se rencontrer au hammam.
En Algérie et au Maghreb en général, le hammam est une banalité, et souvent on y va avant une prière. Parfois ça coûte aussi cher qu’une table au café, les boissons sont illimitées (thé vert très sucré - à l’algerienne) , on peut y discuter avec un peu plus d’intimité, et dans la tradition algérienne, c’est aussi le lieu de repérage de belles filles ou de gendres potentiels.
J’ai pris le taxi pour aller au hammam de Selim, qui n’est pas celui près de moi.
Le hammam n’est pas grand, mais propre. On s’était mis d’accord pour que je mette un short rouge. Il m’a reconnu dès qu’il m’a vu et il m’a sourit. Il était en serviette, a la turque. Il était mignon (j’aime les daddys) : un quadra bien en chair, très mat de peau avec des cheveux gris en arrière retenus par du gel. Il arborait un grand sourire, et je devinais qu’il était nu sous la serviette et même qu’il avait une demie molle.
J’étais venu juste après la prière, il n’y avait pas grand monde. Pendant que je me jetais des sceaux d’eau chaude sur le corps et que je laissais le savon fondre je le vis arriver avec une grande théière traditionnelle. Il me souriait en laissant couler le long filet de the. Je lui fis un clin d’œil pour lui signifier que je le trouvais a mon goût. Il me mit la traditionnelle feuille de menthe sur l’oreille et en profite pour me caresser le visage. On rentra dans la pièce à vapeur et il sortir son gant. Il me face à lui et me gomma le corps de devant, en me regardant et en me carrssant les jambes du pied. Il voyait clairement que je bander et de mon côté je devinais carrément son érection.
Dans les hammams locaux, contrairement aux turcs, il y a rarement des services de massage, mais il y a une pièce souvent réservée au gommage du haut des jambes et du bas du dos. C’est censé permettre aux clients de s’allonger ou de légèrement se dévêtir.
A peine nous avions fermé la porte, qu’il me câlina. Il me refit un clin d’œil et me fit m’allonger sur le dos, totalement nu.
Il sorti un petit verre d’huile d’olive et me couvrit le dos en prenant le soin de sortir ma verge pour qu’elle soit aplatie à l’arrière de mes fesses.
Ses mains étaient puissantes et je sentais chaque mouvement. Mes épaules, mon dos, puis le bas de mon dos à l’approche de mes fesses. Il s’asseya sur le haut de mes fesses et me massa les jambes. Ses mains étaient très innocentes et il me donnait l’idée d’être juste un masseur. L’huile était très grasse et la sensation de glisse sur mes jambes me faisait beaucoup de bien. Il compresse, caresse, claque ou simplement malaxe mon corps tout huilé. La sensation d’être tout huilé m’excitait de plus en plus. Il me masse ensuite des pieds aux cuisses avec une autre dose d’huile et le contact avec l’intérieur de mes cuisses et son soufle chaud derrière ma nuque me firent gonfler la teub. Il insista sur la zone et je me mis à légèrement gémir. Il du l’entendre et il me caressait les couilles et l’entrée de la raie. Je gémissais légèrement et il se mit franchement tête contre mes fesses et me lecha l’anus en massant des cuisses aux couilles. Le plaisir au niveau anal me fit me cambrer spontanément. Ayant des fesses assez charnues il s’amusait a me les malaxer, les mordre avant de replonger dans ma raie. Je bandais très dur et je découvrais le plaisir que me faisait ressentir l’huile sur mon corps. Je finis par me tordre de plaisir et à me mettre à quatre pattes : il me saisit la bite et me branla énergiquement, toujours la bite en arriere, le cul cambré comme une salope pour le coup, jusqu’a me faire mordre mon short et éjaculer 5 ou 6 jets épais.
"Voilaaa sors tout wouldi" me susurra mon beau kyes a l oreille. Après 5 minutes de reprise de mon rythme cardiaque normal, il m’aida à me retourner me regarda intensément, me doigta, en regardant longtemps son doigt rentrer en moi, comme hypnotisé. Il changeait le rythme en me fixant quand il accelerait et s’enfonçait davantage. Je le regardais en gemissant et il paraissait sur-excité. Il me souria une derniere fois, et je me mis a le branler, ou plutot a mettre mes mains huilees sur qa verge pendant qu’il coulissait sa verge. Il ejacula en 1 min sur mon torse en se mordant la levre. Je me redressais pour aller l’embrasser. Il m’esquiva et me lecha le cou en me tapant la joue gentiment. Il me nettoya tout en douceur de son sperme chaud sur moi, et très longtemps pour m’enlever l’huile grasse. La pièce sentait fort l’olivier et je rendis compte qu’on ne sentait pas le sexe, odeur habituellement reconnaissable. Après 10 minutes à le nettoyer, et me sourire tendrement, sans un mot, il se baissa pour me faire un bisou sur les lèvres et... il disparu.
Sur le coup et au hammam je ne voulais pas insister et je finis vite.
En rentrant je vis qu’il m’avait envoyé un message pour me demander si je suis bien rentré et pour me remercier.
A peine ai-je répondu "oui merci a toi aussi " qu’il me bloqua.
Je n’étais pas surpris. Réaction tristement commune des gays au bled.
Mais j’en garde un bon souvenir, quoique triste. En d’autres circonstances on se serait revus peut-etre voire plus...
