Basile a écrit :Ce qui va suivre n’est en rien une description exhaustive de la soirée, ni une défense pour ou contre, c’est mon point de vue. Cela fait plusieurs fois que je vais aux Jacks du Secteur X, soirées que j’apprécie, cela fait presque un an que le concept a été (re)lancé, alors je me suis dit, pourquoi ne pas raconter ce qu’il s’est passé. Laisser une trace, et partager nos expériences.
‘Jacks quand tu nous tiens’
Il est 17h et biiim c’est la coupure de courant générale au taf. Cet évènement ponctue une journée de merde, vraiment une journée de merde, le genre de journée la tête dans les cumulus, le genre de journée où on a envie d’envoyer chier tout le monde ! Bref, vous voyez l’truc. Faut croire que cette coupure général a voulu déplacer la tension ailleurs et c’était clairement un signe de l’appel de la branle.
Dans le métro en route pour le banquet des branleurs, je dévisage 2-3 garçons en imaginant qu’ils se rendent au même endroit que moi…ça me fait souvent ça…c’est marrant…probablement la montée de l’attention en amont de la soirée. Heureusement qu’on est libre d’imaginer.
Cette fois j’arrive tôt, un peu avant 18h30, c’est presque perturbant qu’il y ait autant de place pour se dessaper. Un sourire très accueillant de notre cher organisateur, on me rappelle les conditions de la soirée, vêtements au vestiaire et hop une pinte de despé pour commencer la soirée et faire passer un le courant. Parmi les quelques mecs déjà là je croise le regard d’un pote déjà arrivé, déjà oilpé et qui m’avait dit venir. Je lui fais un tour rapide de l’endroit, il y a pas encore grand monde au sous-sol, on remonte avancer nos bières. J’ai beau être venu plusieurs fois ici, il y a toujours cette appréhension au début, toujours ce moment où tu te dis « mais en fait qu’est-ce que je fou là ?! ». Alors certes, l’appel de la branle est toujours plus fort à partir d’un certain temps, et transforme l’appréhension en excitation. Je me dis que c’est quand même toujours cool de pouvoir discuter un peu avant et de retrouver des garçons qu’on connait, après tout, c’est branle entre potes. Conversations sympathiques avec mon pote C. nous sommes vite rejoints par un autre acolyte – branleur qualifié - que l’on connait tous deux. On discute, on commence à se chauffer tranquilou bilou, tâtage de paquet, branlouillage léger et prise de connaissance de nos tétons. Les corps réagissent, tout en continuant à discuter. Manifestement, je n’étais pas le seul à avoir une journée foireuse, mais les emmerdes de la journée sont déjà loin. On descend.
- À chaque changement de pièce ce serait drôle de changer de scène, scène 1, 2…et à chaque bière d’actes, mais flemme, on n’est pas au théâtre –
Premier sous-sol, ça ne grouille pas de personnages, la lumière est rougeâtre, comme à son habitude. Sur les écrans, quelques pornos orientés masturbation ouvre ce début de soirée. On descend au second sous-sol, et on essaye de s’espacer un peu pour créer un cercle de branle (c’est sûr que le mot anglais « circlejerk » ça passe beaucoup mieux..mais bon ! (et puis c’était plutôt un ovale qu’un cercle)). On est vite rejoint par des branleurs divers et variés, invétérés ou pas. C’est chouette, d’autres potes sont là, des visages plus ou moins familiers et ça commence en branle individuelle. On se matte, on se chauffe par le regard, beaucoup de queues érigées, la tension monte, c’est bon bordel ! Et c’est pour ça qu’on est là. Chacun garde encore un peu le contrôle, mais l’excitation est bien là. Bon, vous vous en doutez (ou vous le savez), l’ovaljerk a pas duré cent sept ans et un carême. Des petits groupes se forment. Ça branle sec, ça roule des pelles baveuses, certains se gazent au poppers, les petits groupes s’ouvrent plus ou moins, ça tourne. L’ambiance auditive est plus prenante, ça gémit, ça râle, y a du maaale, de la branle. La température monte carrément, au sens propre comme au sens figuré, (tips : pour ceux qui ont peur de par réussir à chauffer chez eux cet hiver, vous savez quoi faire…). Des nouveaux mecs arrivent, je reconnais quelques potes, c’est vraiment cool de voir des visages familiers et des garçons dont on connait le potentiel branlistique (coucou le canidae branleur)! Je branle pas mal mes voisins. Se faire branler par un mec pendant que les deux sont occupées par deux bonnes queues, si ça c’est pas le rêve ! Bref tout ça continue gaiement, y a quelques mecs qui se retrouvent à genoux, manifestement l’appel de la queue c’est aussi pour se détendre les amygdales.
J’ai soif (d’eau) donc je m’extirpe du -2 et me retrouve au -1, y a pleiiin de mecs en rute aussi, bon mon hydratation attendra encore un peu. Chacun est plus ou moins dans son coin, ou à 2-3 donc je commence à me branler solo en matant ce qui passe à droite à gauche, les jeux de regards sont excitant, des mecs qui passent viennent te dire bonjour en te secouant la queue. J’en branle quelques-uns, je m’amuse à edger un peu un mec qui passe, il râle, il a l’air de kiffer ça, et les gens autour ont aussi l’air de kiffer la scène. La branle collective entre pote c’est ça aussi, de la tension, des échanges de queues, se faire du bien et faire du bien, sans pression. Je crois reconnaître un garçon avec qui j’avais discuté sur le site et qui hésitait à venir, ben il a bien fait de passer le cap….Bis repetita (je ne vais pas m’amuser à tout décrire hein, j’avais plutôt mes mains sur les queues de mes acolytes, pas à prendre des notes !), des groupes se forment, je branle et me fait branler, y a de la génuflexion dans l’air, ça change, ça tourne, ça branle, ça suce aussi. Je varie les potes et c’est vraiment kiffant d’être dans cette ambiance, être excité, excitant et dans une atmosphère sexuelle de branle. Des effluves de poppers remontent, ça sent le sexe quoi, en même temps, on n’est pas là pour faire du tricot bordel.
Je remonte enfin, toujours excité, mais petite pause hydratation - ceci est un message du ministère de la santé, hydratez-vous ! - . (Second), énième round je redescends, je ne sais pas trop quelle heure il est, je reste un moment dans un coin à chibrer et ruter, j’en peux plus c’est vraiment excitant. Ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord, je balance quelques conneries au passage histoire de détendre l’atmosphère et car on n’est pas que des bites sur pattes hein ! Vous l’aurez sans doute compris, je suis un peu plus qualifié en branlette qu’en humour. Y a eu d’autres round, d’autres branles, d’autres edging, râles…
Il doit être proche de 21h, le bar se vide petit à petit, des mecs habillés arrivent, ok l’ambiance évolue un peu mais je trouve qu’il y a toujours globalement un bon mood de la soirée. Et c’est là que je me dis que ça fait 2h que je branle et me branle, ok right ^_^ ! Je continue de branlouiller un coup et je finis la soirée au bar à discuter avec un mec, plus habitué du bar et étonné par cette soirée.
On ne va pas se mentir, à cette soirée j’ai pu m’amuser avec beaucoup de garçons, des potes que je connaissais déjà, d’autres que j’ai découvert, et ce, toujours dans la branle humeur, plus ou moins en profondeur. C’est clairement ce que j’ai apprécié et pourquoi j’ai profité pleinement de cette soirée pleine de queues, pleine de mecs en rute et sans pression. Donc j’incite ceux qui le souhaite à découvrir ça, ne serait-ce que car il faut au moins tester une fois ça dans sa vie. J’ai trouvé qu’il y avait particulièrement un bon esprit parmi les gars présents et beaucoup de respect. Donc bref, j’en finis avec ma logorrhée éjaculatoire. Je suis rentré chez moi sans avoir giclé, et c’est tout à fait ok car j’ai vraiment profité et je suis très content de la soirée. MERCI les mecs, make branle great again, branlez les-vous, faites pas la guerre ! (si les gens étaient plus heureux sexuellement y aurait sans doute moins de guerres hein (mais bon ça ce sera pour un autre topic)).
Un grand merci au orgas, comme d’hab’ au top ! Longue vie aux Paris Jacks, tiens la, tiens la bien.
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Peut-être qu'un jour je me déciderai, qui sait. En attendant, c'est très plaisant de suivre les conversations sur le sujet, merci à tous pour le partage 
... mais comme je serai à Paris pour le week-end, j'ai sauté le pas de l'inscription ... Les expériences des autres donnent tellement envie de découvrir cette "expérience" et je me dis qu'au pire, si ça ne me plait pas, je suis toujours libre de partir mais au moins j'aurai essayé 
