par bocubi »
Lun 24 Avr 2017 19:45
Superbe sujet, merci Frantic.
Mon expérience personnelle me conduit à émettre 1 conseil et 1 réponse :
- La première est qu'il ne faut pas négliger les ressources des femmes. C'est essentiellement notre comportement qui est à l'origine de notre frustration. Nous sommes leur guide et elles sont programmées pour nous suivre tant que nous savons proposer et allumer l’étincelle. Les enfants, les règles, les petits et gros soucis qui rongent notre vie sexuelle sont surmontables.
La vie de couple implique de la rigueur et nous sommes prisonniers du rôle de père de famille ou d’époux, c’est pareil pour les femmes.
Il faut adopter des comportements différents pendant les rapports, ne pas avoir peur de s’appliquer un code pour casser la convention. Il faut intellectualiser, érotiser, tout se passe dans notre cerveau.
Je vous renvoie par exemple au comédien de rue qui parvient à nous arrêter dans nos courses folles par une simple attitude, un mot, il nous captive et fait resurgir les émotions en nous. Ne négligeons pas nos attitudes, nos regards, soyons séducteur et nous arriverons à leur donner de l’appétit sexuel.
L’amour, la passion nous l’avons eu, nous sommes un couple qui s’est organisé pour durer, tout n’est pas parfait, mais laissons cela de côté. Moi le mâle, toi la femelle avons un terrible besoin de nous réaliser sexuellement : ne pas le reconnaître c’est prendre le risque de gâcher notre vie de couple. Et surtout, ce qui est sur pour moi c’est que tu es la salope de ma vie (ou l’attraction sexuelle de ma vie). Avec le temps, la passion ne suffit plus pour nous permettre de nous faire tourner la tête dès le premier contact, pourtant je ne me lasserai jamais d’avoir envie de toi.
Mais nous nous drapons de pudeur, nous n’échangeons même pas sur nos fantasmes, nous avons trop le réflexe des habitudes et n’osons même pas faire la liste de ce que sont pour nous les tue-l’amour (pyjamas, « j’ai mal au dos », « rapidement je suis fatiguée », dents pas lavées, mauvais rasage, …).
Acceptons l’animalité de notre condition sexuelle, cessons avec nos attitudes pudiques d’adolescents. Nos sécrétions génitales sont naturelles, nos corps se parlent et nous faisons semblant de ne pas entendre, voir, sentir. Tu jouis quand je te remplis la chatte de sperme, voilà ce que tu aimes, ça fait 15 ans que ça dure, ne faisons pas comme si ça n’existait pas. Tu mouilles parce que je te fais de l’effet, ne le cache pas, revendique-le et tu m’honoreras.
Il faut méditer et imposer cette discussion dans le couple.
- Ce qui reste éprouvant avec les femmes, c’est qu’il faut en permanence maintenir une tension sexuelle. Nous avons souvent une érection, mais pas toujours le tonus physique ou mental pour nous donner les moyens d’aller au bout, une véritable excitation pour embarquer Madame. Nous aimerions qu’elles se jettent sur nous ou fasse simplement part de leur enchantement parce que nous avons un début d’érection. Se branler est parfois une consolation alors que nous sommes simplement en sous-performance.
Pourquoi avons nous plus besoin de nous masturber que les femmes, d’où vient cette fascination autoérotique pour notre verge ou extravertie pour les verges tendues ? C’est un mélange de soulagement, d’exercice addictif, de facilité, de perversité, une envie de voyage. Je me branle rarement en pensant à elle. Si je me décide pour un plan cam sur le site, je ne banderai pas en pensant à Madame, surtout si elle ne participe pas à cette activité.
Je ne pratique pas la branle parce que j’éprouve un sentiment de frustration avec ma femme, je suis heureux de ce qu’elle me donne. Ce n’est pas une situation de dépit, car je me branle en pensant à des choses que je n’ai pas encore cherché à partager avec elle.