Ebicurien a écrit :Excellent récit qui relate bien les doutes et les émois des jeunes garçons que nous avons tous été... Des expériences partagées dont on croit à tort être les seuls à les avoir vecues... Finalement le regret de l'innocence perdue se double aujourd'hui des occasions manquées.
Merci pour la qualité de ton écriture !
jhcirconcis a écrit :J'ai eu l'idée de ce post car parmi les "miens" je me sens libre de m'exprimer. Après tout, notre point commun étant le sexe sous toutes ses déclinaisons, je remercie ce site d'exister pour que l'on puisse évoquer ce que rarement l'on raconte en société.
J'ai décidé de parler des origines, du commencement avec un brin de nostalgie et un poil(eh oui, là aussi il y en a) d'excitation. Le temps béni de "zizi et zézette" et de "baisses ta culotte": une madeleine de Proust aux parfums particuliers.
Le privilège ou le hasard d'être "un garçon"(terme que j'affectionne et qui marque particulièrement la différence entre ce que nous avons dans le slip ou la culotte et nous ramène à cette curiosité lors de son évocation) est sans doute que tout est à portée de main. Tout est pensé par la nature pour que l'on s'intéresse à la "chose" qui pend entre nos jambes.
En premier lieu, tout est apparent, à la différence du sexe féminin beaucoup plus discret.
En second, l'érection matinale que l'on ne commande pas et nous rappelle nos besoins primaires.
Et enfin notre manière de "pisser": tenir son sexe entre ses doigts, faire quelques allers-retours pour égoutter la chose, ou simplement l'agiter avant de remballer nos affaires.
D'aussi loin que je me souvienne je n'ai cessé d'apprécier mon anatomie au point de me définir avant tout comme "solosexuel": les différentes expériences de ma vie m'y ont conduit.
Tout d'abord par la masturbation.. Que nous "garçons" découvrons assez tôt, puis au gré des contacts externes..
Je me souviens des premiers émois d'une visite médicale troublante, en slip et chaussettes avec d'autres camarades. L'excitation de voir les filles en culotte et l'attente sur un banc, entouré de "copains", certains sortant en rougissant, d'autres en rigolant.
La blague de l'un d'entre eux me met mal à l'aise:" tu crois qu'elle va regarder le zizi?" Un autre sort et confirme: "elle va te toucher les couilles!"
C'est le tour de mon vis à vis, je me retrouve seul avec mon imagination.
Quelques minutes passent, la porte s'ouvre: apparaît le camarade avec un grand sourire. La doctoresse le précède: "tu viens?" Elle m'examine, ses grands yeux verts sont magnifiques, puis sans crier gare:" Bon, je sais que les garçons n'aiment pas ça mais.." La doctoresse baisse le slip et je ressens comme des picotements dans mon sexe et dans mes testicules. Je crois même en avoir tremblé un peu: l'émotion sans doute.
Sa main froide palpe mes "boules", elle prend son temps, fait rouler mes testicules entre ses doigts, les presse un peu.
"Ca va? "s'inquiète-t-elle en remarquant ma passivité. J'hoche la tête et me laisse faire. Encore un peu.. Cette nouvelle sensation me procure un petit début d'érection( je devais avoir environ dix ans et certaines choses fonctionnaient déjà très bien)
La remarque troublante qu'elle me fit me reste encore en mémoire: "voilààà c'est fini: tu es déjà un grand garçon toi."
Elle ne s'imaginait pas le trouble et l'émoi que cette phrase a provoqué en moi. Presque 20 ans plus tard il m'arrive de me masturber en y pensant.
Le second souvenir est un cours de natation avec l'école:
Pour aller plus vite, les garçons devaient aller par deux aux toilettes, les jets se croisaient et forcément chacun avait une vue imprenable sur le sexe de l'autre.
Un jour, au lieu de se soulager, un camarade reste interdit devant le spectacle et lâche un "waaaw", se penche pour regarder mon sexe et dit:" Waah t'as déjà des poils toi?" Je rougis, mi gêné, mi excité..Je réponds rien. L'autre se penche encore plus et conclut pour se rassurer:"ah ben c'est normal toi t'as déjà dix ans!"
Ma puberté fut précoce et je doute qu'à l'époque, celui-ci me rattrapa une fois ses dix ans révolus..
C'est un déclic: je comprends que j'aime que l'on me "matte", que j'aime montrer ma queue. Un concept encore imprécis mais qui s'ancre tout doucement en moi.
Troisième anecdote.. Parfois je regrette cette spontanéité, l'innocence que nous avions en ces temps révolus.
Une matinée d'été en cours de récréation un "ami" plutôt porté sur la chose des garçons prend les commandes et invente un nouveau jeu.
"On monte sur le petit mur, on marche tout le long, on saute au dessus du petit escalier et après...On montre son zizi" son regard brillant s'arrête sur moi en dernier lieu;
Je suis encore très timide à l'époque, je ne bronche pas. Une des filles du groupe refuse , l'autre rougit mais ne dit rien non plus. Le jeu commence..
Je fus le premier à passer et une fois l'escalier franchi le garçon me pris par le bras et dans un coin discret devant deux filles très curieuses le camarade baissa légèrement mon pantalon et entrebâilla mon slip pour exhiber la chose devant les trois compères..
Cela plut au leader du groupe, ce qui confirma ses tendances. J'ai encore du mal aujourd'hui à vous décrire la sensation d'alors: un mélange de honte, d'excitation et de peur.
Les tremblements, les mêmes que devant la doctoresse, le même "ça va" pour rassurer mais le regard cette fois, ce regard différent de l'une des filles, un regard d'envie et une moue interrogatrice.
Puis la plus grande fut "examinée", robe relevée, culotte baissée. Cela tombait bien, j'aimais cette fille en secret et il me tardait de découvrir ses "trésors". Une robe à fleurs, une culotte rose, un sexe glabre à la jolie fente apparaît. Un petit grain de beauté au-dessus de son sexe la distingue des autres. Gênée, rouge pivoine, la copine se fend d'un: c'est bon? Je peux partir?" Elle demande d'arrêter le jeu et s'isole dans un coin prostré.
Je ne sais comment apaiser cela. Dois-je la consoler? Ma couardise prend le dessus: je la laisse à son pénible sort.
Un mois plus tard, la jolie fille m'invite à "jouer" chez elle.
Je n'ai pu que l'embrasser. C'est elle qui pris les devants, pas moi. Dommage.. Car les images encore récentes de la dernière récréation m'incitaient à en découvrir davantage.
Une autre histoire.. Celle du début d'une sexualité qui se débride, de tentations assumées:
On est à l'époque "de la connexion téléphone, de l'adsl", mes parents sont de sortie et la branlette ne me suffit plus. Je suis trop timide pour aller vers les filles, j'ai treize ans, les hormones bouillantes, j'éjacule comme un grand depuis presque deux ans déjà et je me sens tellement, stupidement supérieur à mes acolytes à cause de cela.
Un site va débloquer une faculté intéressante à décupler mon plaisir: le regretté "branlefreex2000" (ceux qui ont connu ce site, je vous salue bien bas, vous avez assisté à une mine d'or concernant les techniques de masturbation, les conseils pour ados et jeunes adultes un véritable répertoire du Kâmasûtra solosexuel)
Un des créateurs du site parle de la masturbation anale en ces termes, photo à l'appui: "conseils pour la masturbation anale.. Pour arriver à te faire jouir du cul, commence par des petits cercles autour de ton anus, puis insère délicatement une de tes phalanges lubrifiée à l'aide de ta salive et continue de progresser jusqu'à mettre ton doigt en entier. N'hésites pas à y mettre tout ton doigt. En effet, la masturbation anale multiplie par au moins dix tes sensations.." Je vous retranscris cela de mémoire, ce n'est peut-être pas très fidèle comme retranscription mais cela s'y rapproche à 90% au moins.
Par la suite et jusqu'à aujourd'hui la masturbation anale est devenu une technique excellente pour me faire jouir.
C'est donc ainsi que ce jour-là, non sans une certaine appréhension, je me retrouvais jambes en l'air devant un miroir, le trou du cul bien exposé à me faire du bien, me branlant simultanément la bite en insérant mon majeur dans mes fesses et en gémissant de plaisir.
Téméraire, ce fut aussi la première fois que j'avalais mon sperme, acide, amer mais sans doute une des meilleures giclées de ma vie!
La routine ensuite reprend le dessus jusqu'à mes quinze ans. J'ai déjà eu des copines mais je suis trop gentlemen, trop peu entreprenant. Je suis un romantique déçu, au cœur souvent brisé, j'apprends la vie ce qui n'est pas mal non plus pour préparer correctement l'avenir.
On parle avec deux copains(c'est bien plus facile entre mecs) de branlette. Le troisième avoue s'autosucer (moi je pratique aussi mais devant le regard dégouté de l'autre je n'ose surenchérir et part dans un éclat de rire forcé et gêné )
On sent une sorte de climat électrique dans l'air. L'un des deux me pousse du coude en passant devant les toilettes: "on se branle les mecs?" L'autre fait une grimace et nous toise: "c'est dégueu!" On se dirige vers les toilettes, mon cœur bat à cent à l'heure...On perd le troisième larron en route: qu'importe! Nous nous dirigeons vers nos lieux d'aisance respectifs: un dernier regard amusé et on verrouille la porte.
Je commence à m'astiquer le manche et ça fait du bien. J'entends l'autre soupirer et respirer très fort. Mon excitation grandit de plus en plus dans ce contexte particulier quand soudain: "Ah putain mais vous le faites vraiment!" La tête du troisième gars est penché au-dessus des toilettes et il a une vue splendide sur ce que je fais. Je ne peux pas m'arrêter, j'ai envie de me cacher mais le sperme jaillit.."Baaaah, vous êtes des porcs, je vais tout balancer!" On sort tous les deux pour l'attraper mais.. La discrétion, la honte reprend le dessus. Heureusement, les portables existaient déjà mais n'étaient pas dotés de caméras!
Je ne me suis plus jamais branlé avec mon pote. Toujours des regrets..
Voici un extrait de mes souvenirs de jeunesse, j'espère que cela vous a plu.
Il est malheureusement bien tard mais si le cœur vous en dit, n'hésitez pas à faire appel à ma solide mémoire je n'ai pas encore fait le tour complet de toutes mes anecdotes..
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