Peenut a écrit :Jerome_87 a écrit :Ok j'ai pas voulu croire au départ à son regard de biais, je me suis dit "délire pas sur ce type de mec tu vas prendre une raclée", mais son regard vert à travers ses mèches pleines de sueur indiquait autre chose qu'un simple sourire de pote embarrassé. Je voulais ne pas y croire mais j'aurais dû, au lieu de ça j'ai perdu beaucoup de temps à fouillasser dans les racines de ce maudit chêne pour lui dégager son pied de trappeur. Les muscles de ses cuisses se contractaient par à coups, vifs comme ceux d'un gibier aux abois, j'avais au fond envie de le sortir de là et en même temps de le laisser ici pour profiter de son odeur, de ses yeux, de son cul massif qui retombait durement sur le sol détrempé de cette forêt, qui s'assombrissait de minute en minute. Un sol humide et dur comme son sexe lové contre sa jambe. Mais ça je ne l'avais pas encore remarqué...
très belle écriture. et c'est excitant
Alors je continue :
La nuit allait tomber. Il fallait en avoir le coeur net. Et tenter de savoir s'il avait autant que moi envie de se toucher, de se palper...
- Ça vous fait mal ?
- Non, ça va mais faudrait pas que ça dure trop longtemps. J'ai des tenailles dans la remise, là-bas, à 200 mètres. Vous pourrez couper les racines plus facilement.
- C'est vous le garde forestier ?
- Oui, oui, mais ne tardez pas.
Je filais vers la cabane que je connaissais bien pour être passé souvent devant, et trouvais sans difficulté les cisailles dont il m'avait parlé à l'endroit indiqué. Ce qu'il avait omis de me préciser, c'est qu'à côté des cisailles, sous une caisse en bois, dépassait le coin d'une revue. En la dégageant je tombais sur un exemplaire d'un magazine de cul gay.
Je retournais vers le garde forestier avec mon idée en tête.
- Aller, je vais couper.
J'appuyais mon coude contre l'intérieur d'une de ses cuisses comme pour mieux écarter sa jambes des lames.
Les racines cédèrent sans difficultés et il dégagea son pied qu'il massa longuement au niveau des chevilles.
Sans aucune gêne - et pour cause - je frottais le tissu de son pantalon : vous avez de la terre partout, faudrait pas abimer votre tenue de travail. Vous faites un boulot formidable vous les gardes forestiers.
Ma main frottait sur ses cuisses, devant, derrière, frôlant l'entrejambe que je sentais prendre du volume à vue d'oeil !
