Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue
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jhcirconcis
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Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par jhcirconcis » Dim 22 Sep 2024 22:04

J'ai eu l'idée de ce post car parmi les "miens" je me sens libre de m'exprimer. Après tout, notre point commun étant le sexe sous toutes ses déclinaisons, je remercie ce site d'exister pour que l'on puisse évoquer ce que rarement l'on raconte en société.

J'ai décidé de parler des origines, du commencement avec un brin de nostalgie et un poil(eh oui, là aussi il y en a) d'excitation. Le temps béni de "zizi et zézette" et de "baisses ta culotte": une madeleine de Proust aux parfums particuliers.

Le privilège ou le hasard d'être "un garçon"(terme que j'affectionne et qui marque particulièrement la différence entre ce que nous avons dans le slip ou la culotte et nous ramène à cette curiosité lors de son évocation) est sans doute que tout est à portée de main. Tout est pensé par la nature pour que l'on s'intéresse à la "chose" qui pend entre nos jambes.

En premier lieu, tout est apparent, à la différence du sexe féminin beaucoup plus discret.
En second, l'érection matinale que l'on ne commande pas et nous rappelle nos besoins primaires.
Et enfin notre manière de "pisser": tenir son sexe entre ses doigts, faire quelques allers-retours pour égoutter la chose, ou simplement l'agiter avant de remballer nos affaires.

D'aussi loin que je me souvienne je n'ai cessé d'apprécier mon anatomie au point de me définir avant tout comme "solosexuel": les différentes expériences de ma vie m'y ont conduit.
Tout d'abord par la masturbation.. Que nous "garçons" découvrons assez tôt, puis au gré des contacts externes..

Je me souviens des premiers émois d'une visite médicale troublante, en slip et chaussettes avec d'autres camarades. L'excitation de voir les filles en culotte et l'attente sur un banc, entouré de "copains", certains sortant en rougissant, d'autres en rigolant.
La blague de l'un d'entre eux me met mal à l'aise:" tu crois qu'elle va regarder le zizi?" Un autre sort et confirme: "elle va te toucher les couilles!"
C'est le tour de mon vis à vis, je me retrouve seul avec mon imagination.
Quelques minutes passent, la porte s'ouvre: apparaît le camarade avec un grand sourire. La doctoresse le précède: "tu viens?" Elle m'examine, ses grands yeux verts sont magnifiques, puis sans crier gare:" Bon, je sais que les garçons n'aiment pas ça mais.." La doctoresse baisse le slip et je ressens comme des picotements dans mon sexe et dans mes testicules. Je crois même en avoir tremblé un peu: l'émotion sans doute.

Sa main froide palpe mes "boules", elle prend son temps, fait rouler mes testicules entre ses doigts, les presse un peu.
"Ca va? "s'inquiète-t-elle en remarquant ma passivité. J'hoche la tête et me laisse faire. Encore un peu.. Cette nouvelle sensation me procure un petit début d'érection( je devais avoir environ dix ans et certaines choses fonctionnaient déjà très bien)
La remarque troublante qu'elle me fit me reste encore en mémoire: "voilààà c'est fini: tu es déjà un grand garçon toi."
Elle ne s'imaginait pas le trouble et l'émoi que cette phrase a provoqué en moi. Presque 20 ans plus tard il m'arrive de me masturber en y pensant.

Le second souvenir est un cours de natation avec l'école:

Pour aller plus vite, les garçons devaient aller par deux aux toilettes, les jets se croisaient et forcément chacun avait une vue imprenable sur le sexe de l'autre.
Un jour, au lieu de se soulager, un camarade reste interdit devant le spectacle et lâche un "waaaw", se penche pour regarder mon sexe et dit:" Waah t'as déjà des poils toi?" Je rougis, mi gêné, mi excité..Je réponds rien. L'autre se penche encore plus et conclut pour se rassurer:"ah ben c'est normal toi t'as déjà dix ans!"
Ma puberté fut précoce et je doute qu'à l'époque, celui-ci me rattrapa une fois ses dix ans révolus..
C'est un déclic: je comprends que j'aime que l'on me "matte", que j'aime montrer ma queue. Un concept encore imprécis mais qui s'ancre tout doucement en moi.

Troisième anecdote.. Parfois je regrette cette spontanéité, l'innocence que nous avions en ces temps révolus.
Une matinée d'été en cours de récréation un "ami" plutôt porté sur la chose des garçons prend les commandes et invente un nouveau jeu.
"On monte sur le petit mur, on marche tout le long, on saute au dessus du petit escalier et après...On montre son zizi" son regard brillant s'arrête sur moi en dernier lieu;
Je suis encore très timide à l'époque, je ne bronche pas. Une des filles du groupe refuse , l'autre rougit mais ne dit rien non plus. Le jeu commence..
Je fus le premier à passer et une fois l'escalier franchi le garçon me pris par le bras et dans un coin discret devant deux filles très curieuses le camarade baissa légèrement mon pantalon et entrebâilla mon slip pour exhiber la chose devant les trois compères..
Cela plut au leader du groupe, ce qui confirma ses tendances. J'ai encore du mal aujourd'hui à vous décrire la sensation d'alors: un mélange de honte, d'excitation et de peur.
Les tremblements, les mêmes que devant la doctoresse, le même "ça va" pour rassurer mais le regard cette fois, ce regard différent de l'une des filles, un regard d'envie et une moue interrogatrice.
Puis la plus grande fut "examinée", robe relevée, culotte baissée. Cela tombait bien, j'aimais cette fille en secret et il me tardait de découvrir ses "trésors". Une robe à fleurs, une culotte rose, un sexe glabre à la jolie fente apparaît. Un petit grain de beauté au-dessus de son sexe la distingue des autres. Gênée, rouge pivoine, la copine se fend d'un: c'est bon? Je peux partir?" Elle demande d'arrêter le jeu et s'isole dans un coin prostré.
Je ne sais comment apaiser cela. Dois-je la consoler? Ma couardise prend le dessus: je la laisse à son pénible sort.
Un mois plus tard, la jolie fille m'invite à "jouer" chez elle.
Je n'ai pu que l'embrasser. C'est elle qui pris les devants, pas moi. Dommage.. Car les images encore récentes de la dernière récréation m'incitaient à en découvrir davantage.

Une autre histoire.. Celle du début d'une sexualité qui se débride, de tentations assumées:

On est à l'époque "de la connexion téléphone, de l'adsl", mes parents sont de sortie et la branlette ne me suffit plus. Je suis trop timide pour aller vers les filles, j'ai treize ans, les hormones bouillantes, j'éjacule comme un grand depuis presque deux ans déjà et je me sens tellement, stupidement supérieur à mes acolytes à cause de cela.
Un site va débloquer une faculté intéressante à décupler mon plaisir: le regretté "branlefreex2000" (ceux qui ont connu ce site, je vous salue bien bas, vous avez assisté à une mine d'or concernant les techniques de masturbation, les conseils pour ados et jeunes adultes un véritable répertoire du Kâmasûtra solosexuel)
Un des créateurs du site parle de la masturbation anale en ces termes, photo à l'appui: "conseils pour la masturbation anale.. Pour arriver à te faire jouir du cul, commence par des petits cercles autour de ton anus, puis insère délicatement une de tes phalanges lubrifiée à l'aide de ta salive et continue de progresser jusqu'à mettre ton doigt en entier. N'hésites pas à y mettre tout ton doigt. En effet, la masturbation anale multiplie par au moins dix tes sensations.." Je vous retranscris cela de mémoire, ce n'est peut-être pas très fidèle comme retranscription mais cela s'y rapproche à 90% au moins.
Par la suite et jusqu'à aujourd'hui la masturbation anale est devenu une technique excellente pour me faire jouir.
C'est donc ainsi que ce jour-là, non sans une certaine appréhension, je me retrouvais jambes en l'air devant un miroir, le trou du cul bien exposé à me faire du bien, me branlant simultanément la bite en insérant mon majeur dans mes fesses et en gémissant de plaisir.
Téméraire, ce fut aussi la première fois que j'avalais mon sperme, acide, amer mais sans doute une des meilleures giclées de ma vie!

La routine ensuite reprend le dessus jusqu'à mes quinze ans. J'ai déjà eu des copines mais je suis trop gentlemen, trop peu entreprenant. Je suis un romantique déçu, au cœur souvent brisé, j'apprends la vie ce qui n'est pas mal non plus pour préparer correctement l'avenir.
On parle avec deux copains(c'est bien plus facile entre mecs) de branlette. Le troisième avoue s'autosucer (moi je pratique aussi mais devant le regard dégouté de l'autre je n'ose surenchérir et part dans un éclat de rire forcé et gêné )
On sent une sorte de climat électrique dans l'air. L'un des deux me pousse du coude en passant devant les toilettes: "on se branle les mecs?" L'autre fait une grimace et nous toise: "c'est dégueu!" On se dirige vers les toilettes, mon cœur bat à cent à l'heure...On perd le troisième larron en route: qu'importe! Nous nous dirigeons vers nos lieux d'aisance respectifs: un dernier regard amusé et on verrouille la porte.
Je commence à m'astiquer le manche et ça fait du bien. J'entends l'autre soupirer et respirer très fort. Mon excitation grandit de plus en plus dans ce contexte particulier quand soudain: "Ah putain mais vous le faites vraiment!" La tête du troisième gars est penché au-dessus des toilettes et il a une vue splendide sur ce que je fais. Je ne peux pas m'arrêter, j'ai envie de me cacher mais le sperme jaillit.."Baaaah, vous êtes des porcs, je vais tout balancer!" On sort tous les deux pour l'attraper mais.. La discrétion, la honte reprend le dessus. Heureusement, les portables existaient déjà mais n'étaient pas dotés de caméras!
Je ne me suis plus jamais branlé avec mon pote. Toujours des regrets..

Voici un extrait de mes souvenirs de jeunesse, j'espère que cela vous a plu.
Il est malheureusement bien tard mais si le cœur vous en dit, n'hésitez pas à faire appel à ma solide mémoire je n'ai pas encore fait le tour complet de toutes mes anecdotes..

Ebicurien
Messages : 8
Enregistré le : Mar 2 Mar 2021 16:26

Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par Ebicurien » Dim 22 Sep 2024 23:08

Excellent récit qui relate bien les doutes et les émois des jeunes garçons que nous avons tous été... Des expériences partagées dont on croit à tort être les seuls à les avoir vecues... Finalement le regret de l'innocence perdue se double aujourd'hui des occasions manquées.
Merci pour la qualité de ton écriture !

jhcirconcis
Messages : 26
Enregistré le : Dim 6 Jan 2019 14:34

Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par jhcirconcis » Lun 23 Sep 2024 07:45

Ebicurien a écrit :Excellent récit qui relate bien les doutes et les émois des jeunes garçons que nous avons tous été... Des expériences partagées dont on croit à tort être les seuls à les avoir vecues... Finalement le regret de l'innocence perdue se double aujourd'hui des occasions manquées.
Merci pour la qualité de ton écriture !


Merci pour ton retour!
Je suis très sensible aux récits érotiques, j'aime faire travailler l'imagination et également faire rentrer l'autre dans mon univers.
Stimuler son imagination par les mots est parfois encore plus excitant qu'avec les images.
Je rassemble encore quelques souvenirs que j'ai envie de vous partager ;)

lotus
Messages : 17
Enregistré le : Dim 27 Oct 2013 08:15

Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par lotus » Lun 23 Sep 2024 11:37

Merci pour le récit de tes débuts. Ce sont des souvenirs gravés à jamais dans nos mémoires. Les visites médicales .. souvenir de l’appréhension de se retrouver en slip devant un vieux doc qui baissait le slip sans avertir et tripotait nos précieux organes comme si c'était les siens.. on sentait bien qu'il aimait faire ça ..je me branle encore en y repensant ! Souvenir des jeux interdits entre gamins pour la découverte de ce que nous devions cacher ..
Continue ton récit: c'est bien écrit et agréable à lire.

edenpark83
Messages : 6
Enregistré le : Jeu 4 Mar 2021 13:23

Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par edenpark83 » Lun 23 Sep 2024 14:09

Rahlala, que de souvenirs.
Les miens sont assez proches à vrai dire, je vais te les partager à mon tour.
Je me suis "éveillé' durant les grandes vacances entre le CM2 et la 6eme. Comme je suis de Janvier, j'avais 12 ans et demi à l'époque.
Avant cela, la question du sexe et de mon sexe ne m'était jamais venue à l'esprit...
C'est en déconnant avec mon cousin, qu'il m'a parlé de ces cousins plus agés qui lui avaient raconté qu'ils se branlaient etc...
J'avais fait genre "c'est pas faux" (pour ceux qui ont la ref), mais je ne voyais pas du tout de quoi il parlait.
Alors je me suis intéressé au sujet en cherchant dans le dictionnaire, et j'ai découvert qu'un autre monde de "jeux" existait...
J'ai fait mes premiers tests en prenant un bain, alors que mon sexe se gonflait à chaque fois et que je ne savais pas quoi en faire, j'ai commencé un jour, un dimanche soir, à mettre un gant de toilette autour de mon penis et à le "baiser" très lentement, découvrant mes premières sensations. Puis je me suis vu intrigué par mon gland, qui commencait vraiment à prendre du volume par rapport aux mois précédents, et aux sensations que j'épouvait en le nettoyant et en tirant le prépuce. Mais j'étais à ce stade encore loin de la branle efficace...
PLus tard, à la rentrée des classes, en 6eme, nouvealles fréquentations obligent, je me lie d'amité avec mon voisin de table, Frédéric. Un garcon un peu plus grand que moi, un peu plus costaud et avec un duvert relativement épais au dessus de la lèvre supérieure, ce qui m'intriguait fortement, parce que moi, j'en était toujours au stade du duvet de garcon de 6 ans lol.
Très rapidement est arrivé la période des visites médicales. Je me rappelle d'un soir, après l'école, ma mère vient me parler en me disant que "Pascal", un copain du primaire du même village que moi, avait fait sa visite médicale, et que le docteur lui avait dit que sa puberté avait commencé et que sa mère était toute fière de le raconter à ma mère, ce qui agacait ma mère.... . Alors sur le coup, rien compris -> dictionnaire -> vérification de la présence de poils !!
Et la je découvre que quelques poils très fins et très clairs (j'étais blond étant jeune) étaient apparus à la toute base de ma verge, dans ce petit repli de peau qui forme la limite entre la verge et l'aine, et que le duvet de cette zone devenait plus dense...
A partir de ce jour, j'inspectait chaque jour une éventuelle évolution. Cela me faisait systématiquement bander à fond, mais je ne me branlais pas encore...
Arrive mon tour pour la visite médicale.
Mon copain Frédéric passe avant moi et nos autres potes. On avait bien evidemment eu écho du fait que la doctoresse baissait le slip et regardait notre bite et nous touchait.
Du coup on lui demande ce qu'elle a fait, il etait gené, et d'un coup, il nous dit "ben elle fait ca..." il etait assis sur un banc, il saisi l'élastique de son slip et le baisse d'un coup sec... Son sexe nous ait apparu pendant 2 secondes. Je m'en souviendrai toute ma vie.
Il était plus foncé que sa peau, assez long, epais par rapport au mien. Son pubis arborait une touffe de poils dense et cahatain claire qui masquait la base de sa queue et occupait tout le bas de son pubis jusqu'à la limite de son slip. Ses poils commencaient déjà à descendre aux entrecuisse, sur le bord des couilles sans les recouvrir. Cela contrastait beaucoup avec ses cuisses quasi imberbes. Cette vision est gravée dans ma mémoire.
J'étais fan. J'en pouvais plus, cela hantais mes soirées. Il était tellement nen avance sur moi....
Mais revenons à la VM. Arrive mon tour, stréssé, je pénètre dans le bureau de la doctoresse et découvre une femme d'une 40aine d'année.
Elle me pose quelques questions, pui me demande de me lever, m'osculte, puis d'un coup, tire l'élastique de mon slip pour regarder mon sexe. El le soulève, puis passe la main sur mes couilles et les malaxe délicatement pendant quelques secondes. J'étais en panique, mon coeur battait à 100 à l'heure.
Mais par contre, pas de commentaire sur ma puberté.... Et oui je n'étais pas en avance....
Le soir même, je suis évidement passé à l'interrogatoire de ma mère qui souhaitait évidemment savoir comment ca s'était passé, et a la question "alors qu'est ce qu'elle t'a dit ?", et bien j'ai mentit en disant que ma puberté avait bien commencé.... J'aurais eu trop honte sinon... et puis je voulais que ma mère puisse fermer le caquet de la mère de mon pote Pascal, et puisse confirmer avec plaisir et fierté que son fils aussi était en puberté !
Cette même année, quelques semaines plus tard, j'ai finalement demandé à mon pote Frederic ce qu'était la branlette. Il m'a expliqué.
Quand je suis rentré chez moi le soir, je suis directement allé dans ma chambre, j'ai poussé la porte, j'ai baissé mon pantalon. J'était déjà en érection. J'ai commenccé à me branler comme Fred me l'avait expliqué.... Au boit de quelques 10aines de secondes ou minute je ne sais plus, j'ai ressentit la toute première montée d'orgasme de ma vie.... C'était tellement bon, ca faisait tourner la tete et un bin fou à la bite...
Le temps de reprendre mes espritss, je suis allé aux WC pour me mettre a l'aise et j'ai recommencé... J'ai alors découvert ma mouille de bite, l'odeur du précum, la sensation d'orgasme sans sperme pour l'instant. Plusieurs semaines après, a force, mon premier sperme est apparu... J'étais tellement fier de moi....
Depuis, je ne cesse de me branler, parfois en me remémorant mes premières fois et mes découvertes

Tadzio
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Enregistré le : Sam 17 Juil 2021 19:43

Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par Tadzio » Lun 23 Sep 2024 14:30

je suis jeune mais ça me rappelle tant de petites choses qui m'ont émoustillées... d'espoirs sous un nombril... un élastique de boxer qui dépasse, un slip bain et une grosse bosse dans la salle de bain... des paquets moulés ou à deviner... je peux en fermant les yeux revivre chaque instant émouvant !

biabbeville
Messages : 158
Enregistré le : Sam 28 Mar 2015 21:35

Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par biabbeville » Lun 23 Sep 2024 20:22

salut,
jai adoré te lire, merci a toi pour toute ta pudeur retranscrite ici
je me retrouve un peu dans certains passage

merci a toi





jhcirconcis a écrit :J'ai eu l'idée de ce post car parmi les "miens" je me sens libre de m'exprimer. Après tout, notre point commun étant le sexe sous toutes ses déclinaisons, je remercie ce site d'exister pour que l'on puisse évoquer ce que rarement l'on raconte en société.

J'ai décidé de parler des origines, du commencement avec un brin de nostalgie et un poil(eh oui, là aussi il y en a) d'excitation. Le temps béni de "zizi et zézette" et de "baisses ta culotte": une madeleine de Proust aux parfums particuliers.

Le privilège ou le hasard d'être "un garçon"(terme que j'affectionne et qui marque particulièrement la différence entre ce que nous avons dans le slip ou la culotte et nous ramène à cette curiosité lors de son évocation) est sans doute que tout est à portée de main. Tout est pensé par la nature pour que l'on s'intéresse à la "chose" qui pend entre nos jambes.

En premier lieu, tout est apparent, à la différence du sexe féminin beaucoup plus discret.
En second, l'érection matinale que l'on ne commande pas et nous rappelle nos besoins primaires.
Et enfin notre manière de "pisser": tenir son sexe entre ses doigts, faire quelques allers-retours pour égoutter la chose, ou simplement l'agiter avant de remballer nos affaires.

D'aussi loin que je me souvienne je n'ai cessé d'apprécier mon anatomie au point de me définir avant tout comme "solosexuel": les différentes expériences de ma vie m'y ont conduit.
Tout d'abord par la masturbation.. Que nous "garçons" découvrons assez tôt, puis au gré des contacts externes..

Je me souviens des premiers émois d'une visite médicale troublante, en slip et chaussettes avec d'autres camarades. L'excitation de voir les filles en culotte et l'attente sur un banc, entouré de "copains", certains sortant en rougissant, d'autres en rigolant.
La blague de l'un d'entre eux me met mal à l'aise:" tu crois qu'elle va regarder le zizi?" Un autre sort et confirme: "elle va te toucher les couilles!"
C'est le tour de mon vis à vis, je me retrouve seul avec mon imagination.
Quelques minutes passent, la porte s'ouvre: apparaît le camarade avec un grand sourire. La doctoresse le précède: "tu viens?" Elle m'examine, ses grands yeux verts sont magnifiques, puis sans crier gare:" Bon, je sais que les garçons n'aiment pas ça mais.." La doctoresse baisse le slip et je ressens comme des picotements dans mon sexe et dans mes testicules. Je crois même en avoir tremblé un peu: l'émotion sans doute.

Sa main froide palpe mes "boules", elle prend son temps, fait rouler mes testicules entre ses doigts, les presse un peu.
"Ca va? "s'inquiète-t-elle en remarquant ma passivité. J'hoche la tête et me laisse faire. Encore un peu.. Cette nouvelle sensation me procure un petit début d'érection( je devais avoir environ dix ans et certaines choses fonctionnaient déjà très bien)
La remarque troublante qu'elle me fit me reste encore en mémoire: "voilààà c'est fini: tu es déjà un grand garçon toi."
Elle ne s'imaginait pas le trouble et l'émoi que cette phrase a provoqué en moi. Presque 20 ans plus tard il m'arrive de me masturber en y pensant.

Le second souvenir est un cours de natation avec l'école:

Pour aller plus vite, les garçons devaient aller par deux aux toilettes, les jets se croisaient et forcément chacun avait une vue imprenable sur le sexe de l'autre.
Un jour, au lieu de se soulager, un camarade reste interdit devant le spectacle et lâche un "waaaw", se penche pour regarder mon sexe et dit:" Waah t'as déjà des poils toi?" Je rougis, mi gêné, mi excité..Je réponds rien. L'autre se penche encore plus et conclut pour se rassurer:"ah ben c'est normal toi t'as déjà dix ans!"
Ma puberté fut précoce et je doute qu'à l'époque, celui-ci me rattrapa une fois ses dix ans révolus..
C'est un déclic: je comprends que j'aime que l'on me "matte", que j'aime montrer ma queue. Un concept encore imprécis mais qui s'ancre tout doucement en moi.

Troisième anecdote.. Parfois je regrette cette spontanéité, l'innocence que nous avions en ces temps révolus.
Une matinée d'été en cours de récréation un "ami" plutôt porté sur la chose des garçons prend les commandes et invente un nouveau jeu.
"On monte sur le petit mur, on marche tout le long, on saute au dessus du petit escalier et après...On montre son zizi" son regard brillant s'arrête sur moi en dernier lieu;
Je suis encore très timide à l'époque, je ne bronche pas. Une des filles du groupe refuse , l'autre rougit mais ne dit rien non plus. Le jeu commence..
Je fus le premier à passer et une fois l'escalier franchi le garçon me pris par le bras et dans un coin discret devant deux filles très curieuses le camarade baissa légèrement mon pantalon et entrebâilla mon slip pour exhiber la chose devant les trois compères..
Cela plut au leader du groupe, ce qui confirma ses tendances. J'ai encore du mal aujourd'hui à vous décrire la sensation d'alors: un mélange de honte, d'excitation et de peur.
Les tremblements, les mêmes que devant la doctoresse, le même "ça va" pour rassurer mais le regard cette fois, ce regard différent de l'une des filles, un regard d'envie et une moue interrogatrice.
Puis la plus grande fut "examinée", robe relevée, culotte baissée. Cela tombait bien, j'aimais cette fille en secret et il me tardait de découvrir ses "trésors". Une robe à fleurs, une culotte rose, un sexe glabre à la jolie fente apparaît. Un petit grain de beauté au-dessus de son sexe la distingue des autres. Gênée, rouge pivoine, la copine se fend d'un: c'est bon? Je peux partir?" Elle demande d'arrêter le jeu et s'isole dans un coin prostré.
Je ne sais comment apaiser cela. Dois-je la consoler? Ma couardise prend le dessus: je la laisse à son pénible sort.
Un mois plus tard, la jolie fille m'invite à "jouer" chez elle.
Je n'ai pu que l'embrasser. C'est elle qui pris les devants, pas moi. Dommage.. Car les images encore récentes de la dernière récréation m'incitaient à en découvrir davantage.

Une autre histoire.. Celle du début d'une sexualité qui se débride, de tentations assumées:

On est à l'époque "de la connexion téléphone, de l'adsl", mes parents sont de sortie et la branlette ne me suffit plus. Je suis trop timide pour aller vers les filles, j'ai treize ans, les hormones bouillantes, j'éjacule comme un grand depuis presque deux ans déjà et je me sens tellement, stupidement supérieur à mes acolytes à cause de cela.
Un site va débloquer une faculté intéressante à décupler mon plaisir: le regretté "branlefreex2000" (ceux qui ont connu ce site, je vous salue bien bas, vous avez assisté à une mine d'or concernant les techniques de masturbation, les conseils pour ados et jeunes adultes un véritable répertoire du Kâmasûtra solosexuel)
Un des créateurs du site parle de la masturbation anale en ces termes, photo à l'appui: "conseils pour la masturbation anale.. Pour arriver à te faire jouir du cul, commence par des petits cercles autour de ton anus, puis insère délicatement une de tes phalanges lubrifiée à l'aide de ta salive et continue de progresser jusqu'à mettre ton doigt en entier. N'hésites pas à y mettre tout ton doigt. En effet, la masturbation anale multiplie par au moins dix tes sensations.." Je vous retranscris cela de mémoire, ce n'est peut-être pas très fidèle comme retranscription mais cela s'y rapproche à 90% au moins.
Par la suite et jusqu'à aujourd'hui la masturbation anale est devenu une technique excellente pour me faire jouir.
C'est donc ainsi que ce jour-là, non sans une certaine appréhension, je me retrouvais jambes en l'air devant un miroir, le trou du cul bien exposé à me faire du bien, me branlant simultanément la bite en insérant mon majeur dans mes fesses et en gémissant de plaisir.
Téméraire, ce fut aussi la première fois que j'avalais mon sperme, acide, amer mais sans doute une des meilleures giclées de ma vie!

La routine ensuite reprend le dessus jusqu'à mes quinze ans. J'ai déjà eu des copines mais je suis trop gentlemen, trop peu entreprenant. Je suis un romantique déçu, au cœur souvent brisé, j'apprends la vie ce qui n'est pas mal non plus pour préparer correctement l'avenir.
On parle avec deux copains(c'est bien plus facile entre mecs) de branlette. Le troisième avoue s'autosucer (moi je pratique aussi mais devant le regard dégouté de l'autre je n'ose surenchérir et part dans un éclat de rire forcé et gêné )
On sent une sorte de climat électrique dans l'air. L'un des deux me pousse du coude en passant devant les toilettes: "on se branle les mecs?" L'autre fait une grimace et nous toise: "c'est dégueu!" On se dirige vers les toilettes, mon cœur bat à cent à l'heure...On perd le troisième larron en route: qu'importe! Nous nous dirigeons vers nos lieux d'aisance respectifs: un dernier regard amusé et on verrouille la porte.
Je commence à m'astiquer le manche et ça fait du bien. J'entends l'autre soupirer et respirer très fort. Mon excitation grandit de plus en plus dans ce contexte particulier quand soudain: "Ah putain mais vous le faites vraiment!" La tête du troisième gars est penché au-dessus des toilettes et il a une vue splendide sur ce que je fais. Je ne peux pas m'arrêter, j'ai envie de me cacher mais le sperme jaillit.."Baaaah, vous êtes des porcs, je vais tout balancer!" On sort tous les deux pour l'attraper mais.. La discrétion, la honte reprend le dessus. Heureusement, les portables existaient déjà mais n'étaient pas dotés de caméras!
Je ne me suis plus jamais branlé avec mon pote. Toujours des regrets..

Voici un extrait de mes souvenirs de jeunesse, j'espère que cela vous a plu.
Il est malheureusement bien tard mais si le cœur vous en dit, n'hésitez pas à faire appel à ma solide mémoire je n'ai pas encore fait le tour complet de toutes mes anecdotes..

edenpark83
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Enregistré le : Jeu 4 Mar 2021 13:23

Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par edenpark83 » Mar 24 Sep 2024 15:14

Me revoilà encore une fois pour relater quelques souvenirs, mon récit d'hier ayant fait ressurgir d'autre anecdotes.
J'en était resté à la découverte de ma première branlette suivant les bons conseils de mon ami d'enfance.
A partir de ce moment là, j'ai commencé à me branler tous les jours, 1, 2, 3 fois selon mon état et mon excitation, mais en tous les cas au moins 1 fois chaque soir avant d'éteindre la lumière alors que j'observais la pousse de mes poils de bite.
Je me souviens de la manière dont ils progressaient, devenant de plus en plus nombreux, se densifiant à la base de ma queue et gagnant de plus en plus d'espace sur mon pubis imberbe. Puis il y a eu la phase ou les poils ont commencé à descendre entre mes cuisses et mes couilles, dans le sillon de l'articulation, de chaque coté des couilles, puis, plus tard, vers 14 ans, à ce rejoindre sous les couilles et continuer leur avancée autre de mon trou du cul.
Je me suis également retrouvé sur le dos, jambes relevées et écartées, à observer ma raie dans un miroir en me branlant, le soir dans mon lit.
Puis, il a fallu que je teste toutes les pièces : salle de bain, WC, salle de jeu, chambre des parents avec l'armoire équipée de portes miroir devant lesquelles je m'observais en me branlant, de face, de dos, de profil à gauche, à droit, assis,à 4 pattes.
Je me souviens avec éjaculé dans le moindre recoin de la maison, de la cave au grenier. Mon sperme s'est étallé sur chaque cm² de notre maison.

En parallèle, ma curiosité s'aiguisait par rapport aux autres garçons de ma classe. Mater dans le coin de l'oeil mon pote qui pisse aux urinoirs pour voir sa queue et s'il était poilu ou pas, que je puisse me comparer. Et évidement, les meilleurs souvenirs restent l'éternelle séquence "piscine", soit dans le cadre scolaire, soit en vacances.
A la piscine scolaire, tout le monde arrivait portant déjà son maillot de bain. Donc pas grand intérêt au début, tout le monde filait rapidement autour du bassin.
Mais à partir de là, je ne pouvais m'empecher de mater mes potes sans me faire remarquer. J'observait les bosses, les formes, la présence de poils au dessus du maillot. Ce qui m'esxcitait le plus c'était quand les poils commencaient à devenir nombreux chez ceux qui étaient un peu plus en avance, à tel point qu'ils pouvaient dépasser du maillot de bain sur les cotés de la bosse, vers les cuisses. Ca attirait l'oeil directement par contraste avec le haut des cuisses imberbes. C'était encore plus excitant au sortir de l'eau, lorsque les poils sont mouillés et collent à la peau. J'imaginais alors leur touffe et comment leur queue était "rangée" dans ces maillots si serrés.
Et puis, après ces séances, on retournait aux vestiaires.
Je me souviens du sentiment de pudeur générale, chacun prenait sa douche en gardant son maillot, se savonnant rapidement le sexe avec la main dans le maillot. Je faisais pareil, et me souviens de la sensation de l'eau chaude de la douche et du gel douche alors qu'on porte encore ce maillot.
Puis on se retrouvait au vestiaire pour se changer, et là, j'étais véritablement à l'affût, matant discretement les mecs qui se retrouvaient à poil pour mettre leur souvetement.
J'observais, dans l'espoire qu'une serviette ne masque pas tout, d'un angle de vision favorable. Ca m'aurait fait bander en temps normal, mais le stress m'en empechait fort heureusement. La vu du sexe de l'un ou l'autre, leur pilosité, leurs aisselles, je ne loupait rien.
J'ai associé ces souvenirs à l'odeur de la javelle des piscines. Quand je me retrouve dans une piscine publique, cette odeur me rappelle systématiquement cette période, qui a duré du collège à mes études supérieures.
Ma curiosité durant toute cette période a évoluée au fil du temps. Au college je cherchais à me comparer aux autres, au lycée, c'était plus ludique, car nous étions tous presque adultes. Il n'y avait plus vraiment de raison de mater la queue des autres, c'était plutot la période de la comparaison de la musculature. Et le fait qu'au lycée on était peut être moins pudique, à force de voir ses potes à poil, ca perd de l'intéret.
Mais j'aimais quand meme encore mater, et j'imaginais comment la queue de tel mec était quand il bandait, ou comment il baisait...
Je me souviens également d'une période vers mes 14-15 ans, j'ai découvert que mon père avait des films X enregistrés sur des cassettes. Tous les samedis matins, quand ils partaient faire les coursses avec ma mère et mon petit frère, je restais à la maison pour regarder ces films. Cela m'a vallu de longues séquences de branles, assis dans le fauteuil en cuir du salon, une jambe sur un acoudoir pour bien écarter les jambes et profiter de ma branle.
Ca finissait systématiquement par une énorme éjac SOUS e tapis du salon. Car j'ai découvert que la sous-face du tapis du salon absorbait le sperme, et du coup, cane se voyait pas en temps normal et si on relevait le tapis, il n'y avait aucune trace sur le carrelage. C'était génial.
Puis un jour, j'ai parlé de ces videos à mon cousin qui a mon âge. Il n'en avait jamais vu. On a donc profité d'une semaine durant laquelle il était en vacance chez nous pour regarder ces films. On s'est fait ca tous les matins pendant les 5 jours de la semaine (mes parents travaillaient et mon petit frère etait en vacance chez notre grand*mere).
ON se branlait en commentant, en imaginant qu'on était les acteurs du film. Ca terminait par le concours de celui qui gicle le plus loin.
A cette époque, j'étais super proche de mon cousin. On se racontait tout.
Un jour il me raconte lors d'une ballade qu'il avait doigté une de ses cousines (non commune avec moi). Ca m'a d'abord surpris, puis j'étais jalouss.
Mais ça m'a travaillé un long moment, jusqu'au jour où, en vacances chez ma grand-mere, ma tante dépose une de mes cousines pour rester une nuit.
Elle a 1 an de moins que moi, j'avais 14-15, elle devait donc avoir 13-14.
Et bien vous l'aurez deviné, et je ne sais plus comment on en est arrivé là, mais ce jour là, elle m'a montré sa chatte, je l'ai touché, et je l'ai doigté. A l'arrache, dans le salon, devant la télé, alors que notre grand mere etait dans la mièce à coté à cuisiner.
Je me souviens de ses poils noirs et brillants. Une touffe dense mais fine. Assez dense pour masquer sa vulve. Je me souviens de l'effet de l'odeur de sa chatte sur mes doigts, du gout de sa mouille que j'ai découvert en le lechant les doigts.
Et j'ai eu le plaisir de lui montrer ma queue. Elle était impressionnée, mais n'a pas voulu la toucher....
On a du s'interrompre pour aller manger....
Toute la soirée, j'ai essayé de la convaincre qu'on se rejoigne dans sa chambre ou la mienne pour poursuivre les découvertes, mais sans succès...
Cet épisode m'a fait découvrir un tout autre volet de la sexualité, et c'est à partir de là que je suis devenu impatient de baiser.... La branlette ne me suffisait plus, il fallait que je baise....

Dontcare
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Re: Les premiers émois: échos d'enfance et de jeunesse révolue

par Dontcare » Mar 24 Sep 2024 16:36

Tout simplement génial. Le bel écrit est si rare de nous jours...

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